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Jean-Christophe Cambadélis (PS): « C'est par la bière que commence l'alcoolisme »

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Jean-Chistophe Cambadélis était l'invité lundi soir de « La Matinale Politique », l'émission politique hebdomadaire de StreetPress et Radio Campus. L'occasion pour le député PS de Paris de défendre tant bien que mal la taxe sur la bière.
Jean-christophe-cambadelis-matinale-politique-biere

« Education au bonheur de Frédéric Fappani »

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De quoi il s’agit ?

Frédéric Fappani propose ici une approche qu’il a travaillée sur plusieurs années. Il la veut sincère et authentique.

Une curiosité ? Une réflexion sur le bonheur ? La découverte d’une méthode ? Ou encore une inscription dans un nouveau rapport à soi, au monde et aux autres ? Chaque lecteur pourra y trouver son compte, son degré d’implication et pourquoi pas son bonheur !

L’humanité traverse une crise et se transforme. L’éducation au bonheur, concept nouveau qui vous est proposé dans cet ouvrage, vous invite à réfléchir à cette transformation en cours dans l’humanité, donc en vous…

 

Où trouver l’ouvrage ?

Sortie de l’ouvrage « Education au bonheur » au format numérique et papier chez Jepublie http://www.jepublie.com/livre-education-au-bonheur-864.aspx

Sortie de l’ouvrage  « Education au bonheur » au format Kindle chez Amazon http://t.co/zE9dtEjh

La version ebook du livre sur Numilog :  http://www.numilog.com/LIVRES/FICHES/140283.Livre   

 

Frédéric Fappani est un penseur de la question de l’homme et de la jeunesse. Il est cadre éducatif, formé aux sciences de l’éducation, aux approches analytiques et à la recherche en sciences sociales. Il est aussi président du Cercle national de réflexion sur la jeunesse et cadre éducatif pour la fondation E. de Rothschild.

Du même auteur :

 

 

 

 

 

 

La Matinale Politique de lundi, avec tous les invités, toutes les chroniques, le podcast

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Vous n'étiez pas branchés sur StreetPress ou Radio Campus Paris 93.9FM lundi entre 19h et 20h ? Ouf, il y a le podcast ! 

Ecoutez :

Téléchargez : cliquez ici

Au menu de l'émission de lundi : 

- La Semaine de StreetPress, par Elodie Font

- L'interview de Jean-Christophe Cambadélis, dont vous pouvez trouver des extraits vidéos ici

- La chronique de Rania, c'est quoi le PS ?

- L'interview de Amadou Ka du collectif Stop le Contrôle au Faciès

Une émission présentée par Sonia Déchamps et Johan Weisz / préparée par Ania Nussbaum / Mise en ondes par Florian Chevassu / Filmée par François Nazon.

 

 

 

Amine, danseur hip-hop sur les Champs-Elysées

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Presque tous les soirs, Amine enchaîne « les phases » hip-hop à deux pas de l'Arc-de-Triomphe. Un changement radical pour ce Tunisien qui a fait le tour du monde avec sa troupe de danse contemporaine.
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Photos : Royal Republic le 21 octobre à l'Alhambra

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Le quatuor suédois guidé par le charismatique et drôle Adam Grahan a fait escale à Paname pour un concert bondissant et explosif. Prêts pour jumper ?
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Les gribouillages de Rakidd : Le contrôle au faciès, mode d'emploi

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Tu dormais pendant les cours à l'école de police ? Séance de rattrapage avec les gribouillages de Rakidd qui te livre le tutoriel pour ne pas te tromper lorsque tu effectues un contrôle de routine.
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La marinière de Montebourg booste les ventes d'Armor-Lux

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La photo d'Arnaud Montebourg en Une du Parisien Magazine a peut-être fait rire beaucoup de monde, mais elle a surtout donné le smile à quelqu'un en particulier. Jean-Guy Le Floc'h, PDG d'Armor Lux, a en effet annoncé des ventes records de marinière depuis la sortie de la "photo du scandale".

VENTES EN HAUSSE Les chiffres qu'il a donnés à l'AFP sont en effet frappants: une progression des ventes de 60% le lendemain de la sortie du Mag, ce qui représenterait au total environ 400 marinières vendues ce jour-là, et surtout un pic de fréquentation du site internet de la marque ce même jour, avec 7.000 connexions au lieu des 2.000 visites habituelles.

jean-marc Ayrault en Peugeot? Rappelons que l'objet de l'article était de présenter les positions du ministre du Redressement productif en faveur du "made in France". Et apparemment, ça a donc marché. Si le meilleur VRP d'une marque s'avère être un ministre, la prochaine étape est claire: faire rouler le Premier ministre en Peugeot 207 pour relancer les ventes chez PSA. En revanche, on en appelle à la responsabilité des rédactions: s'il vous plaît, ne faites JAMAIS poser Manuel Valls avec un taser.

Le parti socialiste vu par les punks

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Chaque semaine, Rania chronique dans la « Matinale Politique », l’émission de StreetPress et Radio Campus. Retrouvez sa chronique ici et réécoutez toute l’émission en podcast par là. 

Cool un mec de gauche Je vous avoue que quand j’ai appris qu’on recevait Jean-Christophe Cambadélis, je me suis dit : cool, un mec de gauche. Et puis je me suis rappelée qu’une chroniqueuse est forcément cynique et sournoise. Il n’y a hélas que ça qui marche. Les gens détestent les présentations à rallonge, ont en horreur les phrases de six lignes. Ils adulent les joutes verbales, vouent un culte aux piques gratuits. C’est comme s’ils s’amusaient finalement à cracher une  violence enfouie en eux par procuration. Je m’aventurerai presqu’à dire qu’à être les idiots utiles de la république, les chroniqueurs mériteraient la légion d’honneur !

Bref,  excusez ma digression... Quand j’ai appris qu’on le recevait, je me suis dit Cambadélis, parti socialiste... Ok, comment on fait pour faire un papier avec deux mots ? Je me suis creusé les méninges un temps, 5 minutes pour être précise. Puis, j’ai regardé l’horloge en bas à droite de mon écran. On était samedi, il était midi, c’était l’heure de l’apéro ! J’ai éteint mon ordi.

un parti de bourges et de coincés Le soir venu, j’ai voulu tester une méthode révolutionnaire, comme je manquais de temps, je me suis fiée à ce vieil adage qui consacre la liaison entre boissons alcoolisées et vérité, en faisant faire ma chronique par des gens un peu éméchés ou plutôt carrément arrachés. In vino veritas, n’est-ce pas ? C’est comme ça qu’à minuit 30, je me suis retrouvée rue des Lombards dans un club bien connu des amateurs de hard rock, un endroit très coloré où l’on risque à tout moment d’être mis KO par une crête !

Je me suis dit, je vais commencer soft, avec une question somme toute assez simple. Qu’est ce que le Parti socialiste ? Première réponse :

« c’est un parti de bourges et de coincés qui pensent prendre la mesure de la souffrance du peuple en habitant avenue des Champs Elysées. »

Visiblement j’étais tombée sur un communiste punk ! Espèce extrêmement rare !

Deuxième réponse : « A quelle heure on fume ? » J’ai rétorqué solennellement : tant que les socialistes sont au pouvoir il faudra attendre de rentrer chez toi… Hollande n’a pas l’air d’être porté sur le cannabis même avec un nom pareil. Et puis, je suis revenue sur mes pas, les regards d’un métalleux chauve et barbu de 55 ans commençaient à se faire insistants...

200 mètres plus loin, les amoureux de jazz s’étaient donnés rendez-vous dans un club bobo de l’autre côté du boulevard Sébastopol. Profitant de ce qui s’apparentait à une pause cigarette, je décide de les soumettre au même exercice.

Toujours cette question : qu’est-ce que le Parti socialiste ? Soudain une vieille dame m’interpelle :

« Non mais ce n’est pas bientôt fini, ces histoires ! Allez leur dire que la France n’est pas le paillasson de l’Afrique… Qu’il y en a marre de ces immigrés ! Voyez, jeune fille, de mon temps, l’on pouvait encore se balader à Barbès après 19h ! »

Et son mari de poursuivre : « Trouvez-vous normal que notre fils qui a 5 bouches à nourrir soit taxé à 75% ?! »

synthèse jospino-rocardienne Je me suis souvenue que j’avais une tête d’arabe, qu’il ne faisait apparemment pas bon de traîner dans le coin. Je suis rentrée chez moi. Je n’avais toujours pas résolu mon problème. J’ai appelé  un ami. Un militant du mouvement des jeunes socialistes. Je lui ai demandé pourquoi il avait décidé de rejoindre le MJS. Il m’a répondu qu’à l’époque, il était amoureux de la responsable de sa section locale. Je lui aussi demandé s’il connaissait « Camba », il m’a dit que le parti n’invitait pas les petits poucets aux grosses teufs rue Solferino. Il a réfléchi deux minutes. Puis il a ajouté, je crois savoir que c’est un proche de Dominique, tu sais Dominique… Bip, bip, bip. Plus personne au bout du fil. J’étais dég, je pensais tenir un truc. J’ai googlé « Cambadélis proche Dominique ». 175 000 résultats, quand même. Je clique sur le premier, une page Wikipedia et cette phrase :  

« Dominique Strauss-Kahn est celui qui incarne le mieux la synthèse jospino-rocardienne dont le débouché doit être la mutation vers la social-démocratie »

Je me suis dit ah pas bête, ça doit être du langage codé. Pour des raisons de bien séance, je m’abstiendrai d’exposer ici le résultat du décryptage…

Comme toujours, je ne savais pas comment finir cette chronique, on était dimanche midi et c’était encore l’heure de l’apéro. Je me suis rappelé une phrase d’Audiard, je ne la connaissais pas dans le détail. J’ai tapé quelques mots, Google a fait le reste, ça disait :

« Moi, Monsieur, je suis ancien combattant, patron de bistrot et militant socialiste, c'est vous dire si des conneries dans ma vie, j'en ai entendu quelques-unes. »

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Crédit photo : All Chrome / Flickr CC


Amadou Ka, de Stop le contrôle au faciès : « Il faut des expérimentations du récépissé de contrôle d'identité »

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Le gouvernement a balayé la promesse de Hollande d’instaurer un récépissé de contrôle d’identité, s’agace Amadou Ka de «Stop le contrôle au faciès». Il explique pourquoi il ne se satisfait pas d’un matricule pour les policiers.
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La coloc de la semaine : le F4 de Santi, Manue et Béa

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Être en coloc et en couple en même temps, partager des valeurs et le panier hebdo de l’Amap, accueillir mille nationalités sur le canapé : Santi, Manue et Béa partagent la même vision de la société. « On est sur la même longueur d’ondes »
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Salles de shoot : pour éviter le badtrip, la majorité soigne sa com'

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En marge des 4e rencontres pour la réduction des risques liés à la consommation de drogue, la ministre de le santé Marisol Touraine a fait un coucou  pendant la séance plénière via une vidéo enregistrée. Prudente, elle n'a pas prononcé les mots "salles de consommation". Mais la ministre de la Santé a ré-affirmé "sa volonté de rompre avec l'approche uniquement sécuritaire" de la question des drogues :

"Il est impossible de remettre en cause la politique de réduction des risques. Je dois aller plus loin dans cette direction." 

DEBAT En ouverture de la plénière, le boss des questions de santé à la mairie de Paris, le député PS Jean-Marie Le Guen, a confié qu'il "ne doutait pas que des salles de shoot allaient être expérimentées."
Mais il a demandé aux partisans d'être patients devant ce "combat qui allait être difficile" rappelant qu'ils marchaient sur des oeufs :
"Ne doutez pas un seul instant que des forces politiques radicales viendront nous compliquer la tâche !"

DATEL'ex-futur ministre de DSK a lancé un "appel à la mobilisation" devant un parterre de professionnels de la santé et de bénévoles. Un appel repris par la présidente de la Mildt, Danièle Jourdain-Menninger, qui a insisté sur l'importance de convaincre la police, la justice et l'opposition :
"Il faut en faire une politique comprise par tous et pas uniquement de gauche !"

Le Guen de s'alarmer des "dangers liés à des problèmes de communication dispersés" qui sont contre-productifs. Marisol Touraine a évoqué du bout des lèvres "un ensemble de projets de loi l'année prochaine."

Brésil : colère autour de la mascotte Coca-Cola pour la coupe du monde de football

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Visiblement, tous les Brésiliens n'attendent pas avec impatience la coupe du monde de football 2014. Une centaine d'étudiants et de militants ont vivement protesté contre l'installation par Coca Cola d'une mascotte gonflable sur la place Montevideo et dans le square Glênio Peres à Porto Alegre. Ce à quoi la mairie a répondu en envoyant sur place une quarantaine de policiers et militaires pour en découdre.

privatisation Ce n'est pas tellement la laideur de la mascotte, un tatou en tenue de joueur de football qui peut rivaliser avec les pires mascottes olympiques, qui a provoqué la colère des Brésiliens. C'est plutôt le fait que la mairie est d'habitude plus frileuse à l'égard des associations qu'à l'égard de Coca-Cola lorsqu'il s'agit de leur donner une autorisation pour organiser un événement. Les manifestants dénoncent donc une "privatisation de l'espace public" au profit de la marque américaine.

Shooting-photo: Great Mountain Fire

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Les popeux Belges de Great Moutain Fire se sont fait tirer portrait par la grande photographe romaine Michela Cuccagna.
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Comment se droguer plus sereinement

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Un kit de testing pour MDMA ? Des carnets de post-it pour sniffer la coke ? Jeudi et vendredi le 104 à Paris accueillait « un village de réduction des risques. » Un salon trucs et astuces pour planer plus safe.
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Raël se félicite de l'arrêt de l'impression de Neewsweek

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Les rotatives ne tourneront plus pour Newsweek. Et Raël a liké ça. Le leader de la secte demande la fin des journaux imprimés depuis un moment. En vain. 

Houra! En 2006, il a déjà appelé les Raëliens à célébrer la mort de chaque journal. Cette fois, il a déclaré : "Espérons que bientôt tous les médias grand public seront en faillite, même en ligne, et que les gens obtiendront de VRAIES informations par Internet, en consultant des sites Web qui sont vraiment indépendants des super-riches et des systèmes bancaires. Ce sera une véritable renaissance du VRAI journalisme".

Longue vie à StreetPress !


Salles de shoot: The Wire à Paris?

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Chers lecteurs,

Si le débat sur la consommation de drogues s'est, un temps, limité à la présence de Doc Gyneco dans l'entourage du président, il est aujourd'hui relancé avec la question des salles de shoot.

D'un côté, on a la gauche, plutôt favorable du bout des lèvres à un test dans certains quartiers pour des raisons sanitaires et de sécurité, et de l'autre la droite, en majorité hostile à cette idée com-plè-te-ment folle. Argument majeur de l'UMP: cela reviendrait à légaliser la drogue.

Salles de shoot à ciel ouvert

Et grâce à cet argument, on a trouvé un vrai bon prétexte pour vous parler un peu de The Wire (et pour se refaire les 5 saisons au passage...). "He legalised drugs!", c'est en effet l'exacte réaction du commissaire adjoint Rawls à l'annonce d'une mesure prise par son lieutenant Colvin, qui se fera donc virer quelques minutes plus tard.

Face à l'inefficacité des mesures répressives, ce bon vieux Colvin avait gentiment décidé de tolérer la vente et la consommation de drogues dans 3 ou 4 rues de Baltimore, à condition de ne voir aucun deal ni aucune violence en dehors de ce quartier rapidement renommé Amsterdam par les dealers, toujours premiers sur le naming. Ni plus ni moins qu'une énorme salle de shoot à ciel ouvert, quoi.



Derrière tout ça, l'idée de Colvin, c'est que la toxicomanie ne relève pas de la politique, et que des lois ne peuvent pas faire grand chose pour inciter ou même forcer des toxicomanes à arrêter la drogue parce-que-c-est-pas-bien.

Tout ce que la police ou les lois peuvent faire de manière efficace, c'est canaliser les trafics pour éviter qu'ils ne viennent trop pourrir la vie des gens gentils qui ne se droguent pas. Et il faut reconnaître que devant notre écran, on a vachement envie d'y croire...

IRL?

Alors ok, ok, The Wire, "c'est pas la vraie vie", et analyser un débat politique, moral et social en matant un épisode, ça vaut ce que ça vaut. Mais en tout cas, l'idée de Colvin est audacieuse. A l'heure où on entend un peu n'importe quoi sur le sujet, voilà au moins un exemple (presque) concret qui a le mérite de poser les bonnes questions, à défaut d'y répondre.

Et si vous ne savez pas quoi penser de tout ça, demandez-vous une seule chose: êtes-vous plutôt Colvin, un mec qui tente un truc nouveau et qui sort la drogue du seul débat moral, ou êtes-vous plutôt le commissaire adjoint Rawls, qui place le bon sens idéologique -et électoral- plus haut que tout?

Et si vous n'êtes ni l'un ni l'autre, et que tout ce que vous voulez c'est passer un bon week-end perché tout là-haut sans attendre l'ouverture des salles de shoot, suivez au moins nos conseils pour vous droguer sereinement. On pense à tout le monde, vous voyez.

Bon week-end,

La rédac

 

Vidéo : Quel est votre objet français préféré ?

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Sur StreetPress, le député de Marseille Patrick Mennucci est « prêt à poser avec une bouillabaisse » pour vanter le Made in France. La marinière d’Arnaud Montebourg donne des idées à l’Assemblée Nationale.
Objet-francais

Soul Like Breeze : "Avec l'idée d'aller au-delà de la musique pure...faire de Soul Like Breeze le moteur d'une expression artistique plus large."

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 Avis aux fans et aux amateurs de Folk, les Soul Like Breeze, un groupe 100% frenchy, débarquent sur la scène du Sentier des Halles ce soir pour présenter leurs compositions. 

 

1)      Le nom de votre groupe, « Soul Like Breeze » d’où vient-il ?

Hans : On a eu beaucoup de nom au cours de notre histoire, au début on avait du mal  à prendre au sérieux le fait d’avoir un nom sérieux. Peut-être que finalement c’était s’assumer, se prendre au sérieux que d’avoir un nom, donc on a eu beaucoup de noms rigolos. Ensuite, on a évolué vers des compromis, notamment Western Electric. Un nom qui nous a duré longtemps, mais qui renvoyait beaucoup trop à une image country et le public nous recevait uniquement comme  groupe country. C’est une image qui ne nous plaisait pas du tout, une image réductrice et finalement fausse. Donc quand on a enregistré le premier album, parmi les dernières chansons que l’on a écrites, il y a une chanson qu’on a appelé « Soul like breeze » et qui a donné le nom à l’album. (...) Puisque finalement ça résume assez bien la profondeur spirituelle, ou en tout état de cause l’état d’esprit, l’âme, enfin quelque chose d’assez spirituelle, et en même temps une légèreté, une spiritualité légère. Et puis surtout, il y avait l’aérosol.

 

2)     On peut lire sur votre site que Pierre Monjoin, ton acolyte, est un « véritable Ulysse musicien », & que Hans, toi tu es plutôt le « disciple d’Homère … nostalgique comme une trompette marine ». Est-ce que tu peux développer ces références à l’Antiquité ?

Hans : Alors en fait, au départ, j’avais fait une description pour le quartet. Je comparais le bassiste à Hercule maniant sa bat’ comme Hercule maniait sa massue magique. L’exercice de faire la bio des artistes est souvent un exercice convenu, et j’avais choisi cette analogie avec la mythologie grecque parce c’est quelque chose que tous le monde peut s’approprier et qui ouvre pas mal de portes. Mais il ne faut pas le prendre plus au sérieux que ça, naturellement. Pierre est quelqu’un qui a fait pas mal de styles dans sa vie – il  est passé du métal au folk – et qui  s’intéresse à tous les styles. Il est vraiment une sorte d’éponge. Il est toujours en voyage mais n’atteint jamais sa destination. C’est-à-dire qu’il repart toujours pour ailleurs, d’où Ulysse. Moi, je suis plus dans l’écriture. Je m’intéresse énormément à la poésie. Pour moi, la musique et l’écriture sont d’abord de la poésie. La poésie c’est quelque chose qui se veut beaucoup  plus large, et qui transmet des messages justement beaucoup plus évocateurs, et qui permettent aux lecteurs de la poésie écrite de se l’approprier. La poésie est beaucoup plus dans la transmission que l’écriture fictionnelle, qui, elle, est dans la narration. Et c’est ce qui m’intéresse beaucoup en musique c’est de faire passer des émotions mais pas des messages, comme dans la poésie. À travers l’écriture des textes mais également à travers l’écriture des mélodies, on veut être évocateur mais pas complètement fermé. 

 

3)     Vous sortez prochainement un nouvel opus, le 2e. Parles-nous un peu de cet album et le projet que vous aviez en l'écrivant?

Hans : Sur cet album, il a beaucoup plus de compositions que le premier, même s’il y avait pas tant de traditionnels que ça, mais là il y en aura un peu moins. C’est un album qui marque un travail beaucoup plus proche entre Pierre et moi au niveau de l’écriture. Jusque là, j’écrivais beaucoup plus que Pierre, et sur cet album, vu qu’on l’a vraiment enregistré en duo, et qu’on n’a pas de batteur, pas de bassiste, on a beaucoup plus écrit les parties batteries. On les a écrites, Pierre les a faites, c’est lui qui les a pensées le plus, mais du coup on a beaucoup plus collaboré. C’est un travail qui correspond plus à Pierre et Hans que le premier album. Et c’est un album peut-être un peu plus sombre ; en tout cas  il y a moins de chansons joyeuses comme on en avait quelques unes sur le premier album. Mais justement avec une écriture plus personnelle peut-être que sur le premier, un peu  plus concentrée. On est un peu plus Soul Like Breeze sur cet album, si tant est que cela puisse vouloir dire quelque chose. Mais justement c’est à découvrir avec cet album, qui est vraiment plus introspectif. Il en ressort beaucoup plus de cohérence à travers l’écriture, et au niveau du son. Mais ça ne veut pas dire que le troisième album ressemblera à ça. Là avec cet album, on a digéré un peu plus la musique traditionnelle et on a un peu plus écrit sur ce que l’on a à dire en réponse à ça.

 

4)     Avec la crise actuelle dans l'industrie du disque, comment, vous les dieux grecs, en tant que musiciens, signés en indé (Zyc’Methys) faites-vous face à la crise?

Hans : L’avantage qu’ils ont c’est que comme qu’ils n’ont jamais gagné beaucoup d’argent avec ça, ils ne subissent pas la crise, a posteriori ils ne subissent pas de perte de leur revenu. On est confronté évidemment à la même chose que les autres, sauf que malgré tout on ne cherche pas à percer. Pour nous, enfin pour moi, le fait d’enregistrer c’est une des phases du travail créatif. On conçoit vraiment l’enregistrement studio comme une des parties de la création, avec le live, qui est encore autre chose. Donc on concentre les deux, c’est-à-dire qu’on pourrait enregistrer plus si on le voulait, on pourrait jouer aussi plus si on le voulait, dans des conditions plus ou moins sympas, mais ce n’est pas ce qu’on recherche.  Pour le moment, en tout état de cause, l’argent s’il existe, il viendra de la scène, mais comme beaucoup d’artistes. Et pour moi, c’est quelque chose de vraiment  fondamentale la musique. C’est une vraie transmission d’émotions, et l’enregistrement c’est une phase créatrice, c’est la création pure. On conceptualise les morceaux et après on les fait vivre en live, et là on donne de l’émotion.

 

5)     Donc, tu ne crois pas à la Bohème ?

Hans : On a des métiers à côté qui nous permettent de payer notre loyer, mais il est vrai qu’on s’est posé la question. À un moment donné, être artiste c’est faire un choix. On n’a pas fait le choix du R.S.A., mais j’en connais beaucoup qui l’ont fait. Il en a en qui s’en sortent plus ou moins, mais nous on n’a pas fait ce choix là parce qu’on ne s’en sent capables. Mais la bohème, telle que l’a chanté Charles Aznavour, a-t-elle jamais vraiment existé ? Il y en a quelques uns. Van Gogh, il  l’a vécu à mort, mais il est mort dans la pauvreté. Je crois que les autres ils avaient papa et maman qui payaient derrière.

 

6)     Quels projets titanesques préparez-vous pour les mois et les années à venir?

Hans : Le projet titanesque c’est de vaincre l’industrie du disque et de lui montrer qu’on est les patrons. Comme projet titanesque, on aimerait bien être capable de faire vivre le groupe financièrement, et  artistiquement aussi en montant quelques tournées en France et peut être en Europe aussi. D’avoir une bonne exposition pour ce second album et d’en faire vraiment quelque chose de bien, de le porter et de le faire connaître. Et puis d ‘aller au-delà de ça avec la reconstitution du quartet, de pouvoir avoir une forte ambition qui correspond à nos projets. Et d’avoir une forte ambition en termes de scène grâce à nos supports qui nous suivent, comme La Tête de l’artiste et le réseau Orpheo Mundi. C’est également de fédérer  sans doute d’autres énergies créatrices, on a des projets de ce type là, d’avoir des  connexions inter-medias. Avec l’idée d’aller au-delà de la musique pure, d’essayer de vraiment faire vivre notre projet artistique. Avec Pierre, on ne se cantonne pas à notre groupe, même si notre activité principale c’est le groupe. On est très intéressé par plein de choses. C’est vrai qu’on a toujours réfléchi, si on a le temps et l’argent, à un projet de monter un conte musical. On est intéressé par l’interaction musicale. Pierre, lui-même, est éducateur spécialisé, donc on s’intéresse beaucoup aux vecteurs de la musique. Pour nous, c’est quelque chose d’important qui dépasse le cadre de la chanson. Notre temps est précieux et limité, donc on avance lentement, mais il est vrai que ça fait partie de nos projets. Avec Pierre, ça fait de longue date qu’on y pense. En fait, faire de Soul Like Breeze le moteur d’une expression artistique plus large. 

 

7)     Le 27/10 le groupe va fouler la scène du Sentier des Halles pour la première fois, comment tu le sens ?

 Hans : On va mettre le feu. C’est quelque chose qui me fait très plaisir parce que c’est une belle scène. Ça fait un an qu’on n’a pas fait de concert. Là, on en a fait deux il n’y a pas longtemps, des petites scènes, c’était très agréable à faire. C’était un peu une mise en bouche. Et moi j’ai très hâte d’autant plus parce que là on a un batteur, et  un bassiste ((Frantz Moisy) de grand talent. Ce sont des gens qui se sont très vite intégrés, qui ont travaillé très vite, et qui ont des choses à dire, donc c’est très intéressant de bosser avec eux. J’ai hâte d’autant plus de porter justement ce second album, même s’il y aura aussi des morceaux du premier, et des morceaux qui ne sont sur aucun album. Ca va vraiment être bien. On a acquis une forte maturité ces deux dernières années, et j’ai hâte de pouvoir exprimer tout ça. Je suis très chaud, je suis chaud bouillant et j’attends beaucoup, beaucoup de sous-vêtements qu’on me jette à la figure. 

 

 

Spéciale cinéma avec Claire Diao et Kémi Apovo

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Claire Diao est journaliste culturel, spécialiste des cinémas africains, elle écrit pour Afriscope et le Bondy Blog, elle blogue aussi sur le Courrier international. Kémi Apovo est doctorant à l'Université de Nanterre ParisX, il est spécialiste de la blackxploitation et blogue sur StreetBlogger.

PODCAST DE L'EMISSION

Soul Like Breeze : "Avec l'idée d'aller au-delà de la musique pure..."

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 Avis aux fans et aux amateurs de Folk, les Soul Like Breeze, un groupe 100% frenchy, débarquent sur la scène du Sentier des Halles ce soir pour présenter leurs compositions. 

 

©Maxime Desessard

 

1)      Le nom de votre groupe, « Soul Like Breeze » d’où vient-il ?

Hans : On a eu beaucoup de nom au cours de notre histoire, au début on avait du mal  à prendre au sérieux le fait d’avoir un nom sérieux. Peut-être que finalement c’était s’assumer, se prendre au sérieux que d’avoir un nom, donc on a eu beaucoup de noms rigolos. Ensuite, on a évolué vers des compromis, notamment Western Electric. Un nom qui nous a duré longtemps, mais qui renvoyait beaucoup trop à une image country et le public nous recevait uniquement comme  groupe country. C’est une image qui ne nous plaisait pas du tout, une image réductrice et finalement fausse. Donc quand on a enregistré le premier album, parmi les dernières chansons que l’on a écrites, il y a une chanson qu’on a appelé « Soul like breeze » et qui a donné le nom à l’album. (...) Puisque finalement ça résume assez bien la profondeur spirituelle, ou en tout état de cause l’état d’esprit, l’âme, enfin quelque chose d’assez spirituelle, et en même temps une légèreté, une spiritualité légère. Et puis surtout, il y avait l’aérosol.

 

2)     On peut lire sur votre site que Pierre Monjoin, ton acolyte, est un « véritable Ulysse musicien », & que Hans, toi tu es plutôt le « disciple d’Homère … nostalgique comme une trompette marine ». Est-ce que tu peux développer ces références à l’Antiquité ?

Hans : Alors en fait, au départ, j’avais fait une description pour le quartet. Je comparais le bassiste à Hercule maniant sa bat’ comme Hercule maniait sa massue magique. L’exercice de faire la bio des artistes est souvent un exercice convenu, et j’avais choisi cette analogie avec la mythologie grecque parce c’est quelque chose que tous le monde peut s’approprier et qui ouvre pas mal de portes. Mais il ne faut pas le prendre plus au sérieux que ça, naturellement. Pierre est quelqu’un qui a fait pas mal de styles dans sa vie – il  est passé du métal au folk – et qui  s’intéresse à tous les styles. Il est vraiment une sorte d’éponge. Il est toujours en voyage mais n’atteint jamais sa destination. C’est-à-dire qu’il repart toujours pour ailleurs, d’où Ulysse. Moi, je suis plus dans l’écriture. Je m’intéresse énormément à la poésie. Pour moi, la musique et l’écriture sont d’abord de la poésie. La poésie c’est quelque chose qui se veut beaucoup  plus large, et qui transmet des messages justement beaucoup plus évocateurs, et qui permettent aux lecteurs de la poésie écrite de se l’approprier. La poésie est beaucoup plus dans la transmission que l’écriture fictionnelle, qui, elle, est dans la narration. Et c’est ce qui m’intéresse beaucoup en musique c’est de faire passer des émotions mais pas des messages, comme dans la poésie. À travers l’écriture des textes mais également à travers l’écriture des mélodies, on veut être évocateur mais pas complètement fermé. 

 

3)     Vous sortez prochainement un nouvel opus, le 2e. Parles-nous un peu de cet album et le projet que vous aviez en l'écrivant?

Hans : Sur cet album, il a beaucoup plus de compositions que le premier, même s’il y avait pas tant de traditionnels que ça, mais là il y en aura un peu moins. C’est un album qui marque un travail beaucoup plus proche entre Pierre et moi au niveau de l’écriture. Jusque là, j’écrivais beaucoup plus que Pierre, et sur cet album, vu qu’on l’a vraiment enregistré en duo, et qu’on n’a pas de batteur, pas de bassiste, on a beaucoup plus écrit les parties batteries. On les a écrites, Pierre les a faites, c’est lui qui les a pensées le plus, mais du coup on a beaucoup plus collaboré. C’est un travail qui correspond plus à Pierre et Hans que le premier album. Et c’est un album peut-être un peu plus sombre ; en tout cas  il y a moins de chansons joyeuses comme on en avait quelques unes sur le premier album. Mais justement avec une écriture plus personnelle peut-être que sur le premier, un peu  plus concentrée. On est un peu plus Soul Like Breeze sur cet album, si tant est que cela puisse vouloir dire quelque chose. Mais justement c’est à découvrir avec cet album, qui est vraiment plus introspectif. Il en ressort beaucoup plus de cohérence à travers l’écriture, et au niveau du son. Mais ça ne veut pas dire que le troisième album ressemblera à ça. Là avec cet album, on a digéré un peu plus la musique traditionnelle et on a un peu plus écrit sur ce que l’on a à dire en réponse à ça.

 

4)     Avec la crise actuelle dans l'industrie du disque, comment, vous les dieux grecs, en tant que musiciens, signés en indé (Zyc’Methys) faites-vous face à la crise?

Hans : L’avantage qu’ils ont c’est que comme qu’ils n’ont jamais gagné beaucoup d’argent avec ça, ils ne subissent pas la crise, a posteriori ils ne subissent pas de perte de leur revenu. On est confronté évidemment à la même chose que les autres, sauf que malgré tout on ne cherche pas à percer. Pour nous, enfin pour moi, le fait d’enregistrer c’est une des phases du travail créatif. On conçoit vraiment l’enregistrement studio comme une des parties de la création, avec le live, qui est encore autre chose. Donc on concentre les deux, c’est-à-dire qu’on pourrait enregistrer plus si on le voulait, on pourrait jouer aussi plus si on le voulait, dans des conditions plus ou moins sympas, mais ce n’est pas ce qu’on recherche.  Pour le moment, en tout état de cause, l’argent s’il existe, il viendra de la scène, mais comme beaucoup d’artistes. Et pour moi, c’est quelque chose de vraiment  fondamentale la musique. C’est une vraie transmission d’émotions, et l’enregistrement c’est une phase créatrice, c’est la création pure. On conceptualise les morceaux et après on les fait vivre en live, et là on donne de l’émotion.

 

5)     Donc, tu ne crois pas à la Bohème ?

Hans : On a des métiers à côté qui nous permettent de payer notre loyer, mais il est vrai qu’on s’est posé la question. À un moment donné, être artiste c’est faire un choix. On n’a pas fait le choix du R.S.A., mais j’en connais beaucoup qui l’ont fait. Il en a en qui s’en sortent plus ou moins, mais nous on n’a pas fait ce choix là parce qu’on ne s’en sent capables. Mais la bohème, telle que l’a chanté Charles Aznavour, a-t-elle jamais vraiment existé ? Il y en a quelques uns. Van Gogh, il  l’a vécu à mort, mais il est mort dans la pauvreté. Je crois que les autres ils avaient papa et maman qui payaient derrière.

 

6)     Quels projets titanesques préparez-vous pour les mois et les années à venir?

Hans : Le projet titanesque c’est de vaincre l’industrie du disque et de lui montrer qu’on est les patrons. Comme projet titanesque, on aimerait bien être capable de faire vivre le groupe financièrement, et  artistiquement aussi en montant quelques tournées en France et peut être en Europe aussi. D’avoir une bonne exposition pour ce second album et d’en faire vraiment quelque chose de bien, de le porter et de le faire connaître. Et puis d ‘aller au-delà de ça avec la reconstitution du quartet, de pouvoir avoir une forte ambition qui correspond à nos projets. Et d’avoir une forte ambition en termes de scène grâce à nos supports qui nous suivent, comme La Tête de l’artiste et le réseau Orpheo Mundi. C’est également de fédérer  sans doute d’autres énergies créatrices, on a des projets de ce type là, d’avoir des  connexions inter-medias. Avec l’idée d’aller au-delà de la musique pure, d’essayer de vraiment faire vivre notre projet artistique. Avec Pierre, on ne se cantonne pas à notre groupe, même si notre activité principale c’est le groupe. On est très intéressé par plein de choses. C’est vrai qu’on a toujours réfléchi, si on a le temps et l’argent, à un projet de monter un conte musical. On est intéressé par l’interaction musicale. Pierre, lui-même, est éducateur spécialisé, donc on s’intéresse beaucoup aux vecteurs de la musique. Pour nous, c’est quelque chose d’important qui dépasse le cadre de la chanson. Notre temps est précieux et limité, donc on avance lentement, mais il est vrai que ça fait partie de nos projets. Avec Pierre, ça fait de longue date qu’on y pense. En fait, faire de Soul Like Breeze le moteur d’une expression artistique plus large. 

 

7)     Le 27/10 le groupe va fouler la scène du Sentier des Halles pour la première fois, comment tu le sens ?

 Hans : On va mettre le feu. C’est quelque chose qui me fait très plaisir parce que c’est une belle scène. Ça fait un an qu’on n’a pas fait de concert. Là, on en a fait deux il n’y a pas longtemps, des petites scènes, c’était très agréable à faire. C’était un peu une mise en bouche. Et moi j’ai très hâte d’autant plus parce que là on a un batteur, et  un bassiste ((Frantz) de grand talent. Ce sont des gens qui se sont très vite intégrés, qui ont travaillé très vite, et qui ont des choses à dire, donc c’est très intéressant de bosser avec eux. J’ai hâte d’autant plus de porter justement ce second album, même s’il y aura aussi des morceaux du premier, et des morceaux qui ne sont sur aucun album. Ca va vraiment être bien. On a acquis une forte maturité ces deux dernières années, et j’ai hâte de pouvoir exprimer tout ça. Je suis très chaud, je suis chaud bouillant et j’attends beaucoup, beaucoup de sous-vêtements qu’on me jette à la figure. 

 

 

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